Librairie Pierre Saunier

D’Eugène Delacroix au néo-impressionnismeD’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme D’Eugène Delacroix au néo-impressionnismeD’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme D’Eugène Delacroix au néo-impressionnismeD’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme

Signac (Paul).
D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme. Couverture de Théo van Rysselberghe.

Paris, Édition de La revue blanche, 1899 ; in-12, broché. Chemise étui.. 104 pp., 2 ff. (table).

15 000 €

Édition originale.

Exemplaire du service de presse.

Envoi a. s. : à Félix Fénéon, en reconnaissance, amicalement. Paul Signac

Signac a dédié son livre à la mémoire de Georges Seurat, l’inventeur de la peinture néo-impressionniste, avec lequel il partageait la même admiration fervente pour Delacroix, et l’a dédicacé au meilleur expert de la nouvelle tendance picturale, l’inventeur même du mot néo-impressionnisme, Félix Fénéon.

Il n’existera jamais pour ce livre, ni plus emblématique ni plus faramineuse provenance.

Étude incontournable dans l’histoire de l’art, capitale pour le néo-impressionnisme dont elle pose les bases en établissant sa filiation historique, ce manifeste net et dogmatique, écrit avec la précision et le feint détachement que Signac (et Fénéon, n.d.l.r.) admirait chez Stendhal, détonne en cette fin de siècle où l’on parle plutôt de “sensation d’art” et de “religion de la beauté” que de documents, d’histoire et de lois. Livre de partisan, paru une dizaine d’années après la naissance du mouvement, ce fut aussi un livre essentiel pour la génération du tournant du siècle, qui allait créer la peinture moderne. (Françoise Cachin). Matisse, Derain, Delaunay et autres amoureux de la couleur en seront d’ailleurs fortement impressionnés.

L’ouvrage parut initialement en livraisons dans La revue blanche de mai à juillet 1898 sous l’égide de Fénéon qui en assura la publication non sans avoir discuté, appuyé et parfois corrigé ou réécrit avec Signac le texte en cours d’élaboration. C’est également Fénéon qui s’occupa de reprendre minutieusement les épreuves de la publication en volume – quelques lettres échangées en témoignent – d’où le libellé de Signac à Fénéon dans sa dédicace : en reconnaissance.